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Je crois que notre
Arnaud, à force de s’admirer dans le reflet des deux pare-brise de 306 qui
servent de binocle à sa charmante compagne, souffre de désorientation
narcissique compulsive obsessionnelle, à tendance webo-masochiste.
Ce qu’il a dans un
moment d’égarement considéré comme un trait d’humour de grande finesse a été accueilli
à juste titre par les internautes (et mes amis du café du commerce) comme une
maladresse de plus qui mérite raillerie.
Coluche disait que
les politiques faisaient de la concurrence déloyale aux humoristes. Voilà un
bon exemple de cette perversion.
Quand les
politiciens vont-ils comprendre que l’humour est un métier qui ne s’improvise
pas. Non content de perdre du crédit jour après jour, le gouvernement qui n’a
plus de normal que le fait d’être désavoué, semble chercher par ce genre de
légèreté à retrouver la confiance du peuple.
Sans avoir fait
leurs grandes écoles, ou longues études, on remarque à quel point la manœuvre
est efficace pour se rendre crédible... Montebourg, le seul pompier qui
vient éteindre l’incendie du chômage affublé d’une marinière saillante. Armé d’un mixer
pour combattre les délocalisations (comment, on ne sait pas trop), l’œil vif,
il est en fait prêt à toutes les fadaises pour rester sur le devant de la scène.
Après que Roselyne,
qui ne faisait pas plus illusion en matière de sérieux, aille de grossièretés
en tacle à ses anciens amis à la télévision, on est content de voir que le camp
adverse relève le niveau !
Nous voilà bien lotis avec cette bande de ménestrels
aux idées farfelues. Le problème n’est pas que nous passions pour des clowns
au delà de nos frontières, le travail est fait depuis longtemps, et le virus
touche toutes les « grandes démocraties ». Non, le malaise vient de
ce que les politiques nous font hurler de rire, quand les humoristes, muselés,
ou vendus nous ennuient et manquent de créativité. A se demander si on ne
devrait pas les intervertir pour que la machine joue franc-jeu !Marie. V
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